Chroniques

chronique ; J’ai avalé un arc-en-ciel, Erwan Ji

J'ai avalé un arc-en-ciel

Éditions Nathan • 16,95€ • 396 pages

01-resumeJe m’appelle Capucine, mais on m’appelle Puce. J’ai dix-sept ans, la peau mate et un accent de Montpellier. Enfin, l’accent, c’est quand je parle français. Je vis aux États-Unis depuis que j’ai trois ans. Cette année, il m’est arrivé un truc phénoménal. Retournement de vie, frisson géant, secousse cosmique… Vous appelez ça comme vous voulez, mais la vérité… c’est que j’ai avalé un arc-en-ciel.


02-mon-avisBon. Là, je suis en train de me demander comment écrire cette chronique. J’ai trop de choses à dire sur le bouquin du jour, et en même temps je sais d’avance que ce ne sera pas assez. Parce que ce bouquin n’est autre que le très apprécié J’ai avalé un arc-en-cielEt, oui, il m’a déçue.

On m’a décrit ce livre comme étant l’un des meilleurs romans de 2017, et ce à plusieurs reprises : une histoire pleine de bons sentiments, qui remonte le moral en seulement quelques pages, et qui permet de se poser plein de questions sur le sens de la vie et sur ses propres valeurs. Je vais te la faire courte : je n’ai pas trouvé tout ça au cours de ma lecture. Je me suis laissée entraîner par Puce, par sa petite vie de lycéenne lambda, et puis… rien. Je me suis demandé de nombreuses fois où est-ce que l’auteur allait m’emmener avec ce blog, avec ces articles qui ne font rien d’autre que raconter chaque jour de l’existence de son héroïne.

Après, je ne dis pas que ce roman est vide, surtout pas! Les personnages mis en scène, notamment les meilleurs amis de Puce, sont absolument adorables, et il est quasiment impossible de ne pas s’attacher à eux, de ne pas sourire face à leurs pitreries 💚 Cependant, à mes yeux, c’est bien le seul point positif qui soit vraiment enthousiasmant…

Puce est bilingue : elle parle français et anglais, et n’hésite pas à glisser des expressions typiquement américaines dans ses articles, à décortiquer les différences existant entre les deux langues ; j’ai trouvé ça sympa, mais je cherche toujours le rapport entre les événements décrits par la jeune fille et ça. Il aurait peut-être été plus judicieux pour moi d’approfondir les thèmes sérieux abordés au fil des pages (comme l’homosexualité, la rupture, la confiance), plutôt que de passer autant de temps à jouer au dictionnaire des expressions…

En bref : une lecture assez décevante mais qui s’apprécie tout de même grâce aux personnages. Je regrette un peu « l’oisiveté » d’Erwan Ji, qui aurait pu faire d’autres choix, même minimes, et qui aurait ainsi pu radicalement changer la profondeur de son œuvre…


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Voilà pour cette chronique! Ça m’embête toujours un peu de chroniquer mes déceptions, mais je me dis que mon blog n’aurait aucune valeur si j’en enlevais la sincérité 😊

Je te souhaite une bonne journée! 😘

6 réflexions au sujet de « chronique ; J’ai avalé un arc-en-ciel, Erwan Ji »

  1. Il est dans ma PàL, Cindy m’en a dit beaucoup de bien et sa couverture m’a donné envie de l’acheter, j’espère que je ne ressortirai pas de là avec le même ressenti que toi. Au moins, grâce à ton article, je sais plus ou moins à quoi m’attendre 😉

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  2. J’ai pu récupéré une édition non corrigée, à mon bureau, à la fnac. Hélas je n’ai pas la belle couverture arc-en-ciel (le truc un peu con vu le titre), mais il me fait bien envie ! Je garderai ton avis en tête lorsque je le lirai. 🙂

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