Chroniques

chronique ; Le jardin arc-en-ciel, Ito Ogawa

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Éditions Philippe Picquier • Collection Japon19,50€ • 304 pages

01-resumeIzumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s’apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l’amour sur la terrasse d’Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d’Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d’une maison d’hôtes, nouvelle en son genre.

Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu’un copieux nabe ou des tempuras d’angélique pour faire parler les visiteurs! Tous repartiront apaisés. Et heureux.


02-mon-avisPour une fois, je te propose de partir avec moi au pays du soleil levant : le Japon! Il y a peu, j’ai en effet eu l’occasion de lire un roman contemporain d’Ito Ogawa, une auteure au style plein d’optimisme qui m’a fait passer un moment de lecture incroyablement tendre 🍓

Le jardin arc-en-ciel, c’est avant tout une histoire d’amour entre deux femmes, Izumi et Chiyoko. Cette dernière va être sauvée par la plus âgée du couple : elle va lui redonner goût à la vie de la plus belle des manières, en lui montrant qu’elle est digne d’être aimée! Dès les premiers mots, je me suis sentie envoûtée par la pureté de ce duo unique, par sa sincérité et son envie de liberté 😊

« On ira vivre tous ensemble là où les étoiles sont belles. »

Le récit est divisé en quatre grandes parties (accompagnées d’une petite présentation de l’éditeur et d’un prologue assez neutre), qui nous montrent les points de vue de tous les personnages! Eh oui, en-dehors de nos deux amoureuses, il y a aussi Sosûke, le fils d’Izumi, et Takara, la fille de Chiyoko. Cette façon de dérouler les événements au fur et à mesure avec des détails et manières propres à chacun m’a beaucoup plu, et j’ai ainsi pu m’attacher progressivement à cette famille pas comme les autres!

Ce livre est profondément marquant, notamment car il aborde tous les sujets possibles et imaginables : la vie, la mort, l’homosexualité, la tolérance, l’amour, le voyage, la maladie, la souffrance, la dépression… Tout est dans le titre. Ito Ogawa réussit à dresser un panorama fabuleux de l’existence humaine, avec ses bonheurs et ses malheurs, tout en conservant une part de bonne humeur constante – bref, un magnifique arc-en-ciel d’émotions et d’épreuves ❤️

En bref : Le jardin arc-en-ciel fait bel et bien partie de ces romans doudous, tellement adorables et vrais qu’ils en deviennent inoubliables! Je lis rarement des œuvres comme celle-ci, mais je ne regrette absolument pas ce petit « écart », qui m’a permis de voir la vie autrement, et de faire entrer des personnalités hautes en couleurs dans mon cœur 💙


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Voilà pour cette chronique! J’ai lu ce roman dans le cadre d’un cours de littérature étrangère, et j’en suis vraiment heureuse 😄

Sur ce, je te souhaite une belle soirée! 💫

4 réflexions au sujet de « chronique ; Le jardin arc-en-ciel, Ito Ogawa »

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